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LE MUSÉE DES MERVEILLES


Le Musée des merveilles

© METROPOLITAN FILM EXPORT

Le récit enchevêtré présente respectivement, en 1977, dans le Minnesota, un garçon de douze ans, Ben qui, après avoir perdu sa mère, a été recueilli par sa tante avant d'être victime d'un accident le rendant sourd, et, cinquante ans plus tôt, dans le New Jersey, une jeune fille, Rose, âgée également de douze ans, esseulée entre un père hostile et sa privation du sens de l'ouïe. Les deux enfants fuient chacun leur quotidien en direction de New York, le premier dans l'espoir de retrouver son père, la seconde dans l'espoir de pouvoir retrouver sa mère, véritable célébrité du moment, les menant chacun à des rencontres inattendues.


© METROPOLITAN FILM EXPORT


Film en compétition au Festival de Cannes 2017, adapté du roman de littérature de jeunesse de Brian Selznick, ce long-métrage est enserré par la platitude, ne léguant d'émotions que trop tardivement et n'héritant pas de la féerie du conte pour enfants. S'il faut admettre que l'entrelacement du récit est initialement séduisant, celui-ci s'essouffle à force d'être employé, malgré de superbes plans - particulièrement ceux en noir et blanc quant à la vie de Rose, fort gracieux -, auquel se joint un usage singulier de la musique, les illuminant d'une dimension poétique ou d'une dimension sémillante.


© METROPOLITAN FILM EXPORT

Par ailleurs, malgré le jeu réussi des deux enfants - interprété par Oakes Fegley et Millicent Simmons - et des œillades littéraire - témoin l'aphorisme d'Oscar Wilde : « Nous sommes tous dans le caniveau mais certains regardent les étoiles. » et le dénouement qui l'illustre - et métaphysique, la longueur de ces deux heures étire l'inconsistance du scénario. En somme, une déconvenue. ★★☆☆☆


Le Musée des merveilles – réalisé par Todd Haynes – 1h57min – Version originale en anglais (avec quelques mots en espagnol) - sortie officielle le 15 novembre 2017.


Bande-annonce officielle :

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